Prévention des risques de chutes

La prévention du risque de chutes est primordiale dans notre profession, nous devons constamment nous former aux dernières techniques et bonnes pratiques en matière de sécurité. L’entreprise Abaca élagage, élageur à la Baule s’engage à respecter les règles en vigueurs. Ces règles sont définies par l’arrêté du 4 août 2005 qui fixe des objectifs à atteindre, mais ne définit pas la nature des mesures à mettre en œuvre, notamment lors des phases de progression dans l’arbre et de stabilisation au poste de travail.

Dans le premier cas, Il envisage le risque de rupture de l’ancrage, dans le second, il rend obligatoire un dispositif complémentaire de sécurité. Les entreprises peuvent satisfaire ces objectifs par les moyens de leur choix, après évaluation des risques.

Les solutions présentées ci-après ne sont que des exemples ; des mesures de sécurité différentes de celles présentées, mais présentant un niveau de sécurité au moins équivalent, sont donc susceptibles de satisfaire aux prescriptions de l’arrêté du 4 août 2005.

La prévention des risques de chutes exige que les points d’ancrage dans l’arbre, les points d’ancrage arboricoles, soient d’une fiabilité irréprochable. Un point d’ancrage arboricole est le point d’insertion de la branche sur l’axe (tronc ou charpentière), l’axe constituant le support du point d’ancrage.
La fausse-fourche ou la corde doit être installée à l’aisselle de la branche, au plus près de l’insertion. Il est recommandé que la branche choisie soit la plus proche possible de la verticale ; elle ne doit jamais être descendante. L’insertion dans l’axe est assurée naturellement par le cône ou la zone d’insertion où des tissus complexes et résistants assurent la continuité entre l’axe et la branche .
Il existe plusieurs types de points d’ancrages arboricoles :
• points d’ancrage intermédiaires, pour l’ascension ;
• points d’ancrage principaux (ou définitifs), pour la progression dans l’arbre, le travail et la descente de l’arbre ;
• points d’ancrage complémentaires pour garantir l’opérateur, par exemple, contre une chute pendulaire ou le sectionnement de la corde de travail (rappel), au poste de travail.

Sauf cas particuliers, les points d’ancrage intermédiaires et les points d’ancrage définitifs sont formés par une branche charpentière (branche principale) insérée dans l’axe principal ou dans l’un des axes principaux de l’arbre (tronc).
Les points d’ancrage définitifs doivent être réalisés avec une fausse-fourche qui doit obligatoirement passer autour de l’axe.
Dans tous les cas, ces points d’ancrage doivent être très soigneusement choisis par des opérateurs compétents.

Ces considérations renvoient à l’importance du diagnostic initial sur l’état sanitaire de l’arbre. Il ne peut, en effet, y avoir de points d’ancrages sûrs dans des arbres dont l’axe ou les axes principaux et les branches charpentières ne présentent pas toutes les garanties de résistance.
Des précisions sont données ci-après sur les mesures à prendre pour :
• la progression dans l’arbre ;
• la phase de travail ;
• éviter les chutes pendulaire

Mesures de prévention contre les chutes: progression dans l’arbre

L’article 2, aliéna premier, du décret du 4 août 2005 dispose : « Dans les cas où il est fait usage d’une seule corde lors de la progression, le mode opératoire utilisé doit être tel qu’en cas de rupture d’un point d’ancrage, la chute de l’opérateur, muni de son équipement de protection individuelle, ne dépasse pas un mètre ». L’objectif assigné est que la chute de l’opérateur dont le poids ou la plus grande partie du poids est soutenu par une corde unique, ancrée en un point unique, n’excède pas un mètre, en cas de rupture du point d’ancrage. La «progression dans l’arbre» couvre aussi bien les phases d’ascension et d’évolution dans le houppier que de descente de l’arbre. Les solutions envisageables diffèrent selon qu’il s’agit du point d’ancrage intermédiaire utilisé pour l’ascension ou du point d’ancrage principal (définitif) utilisé pour les déplacements, le travail dans le houppier et la descente de l’arbre.

L’ascension

L’ascension peut s’effectuer à l’aide d’une corde, (grimper à la corde) lancée et ancrée selon la technique du lancer de sac ou selon les méthodes traditionnelles de grimpe r(grimper en traditionnel). Elle peut aussi être en partie ou totalement effectuée à l’aide d’équipements de travail, une échelle ou une plate-forme élévatrice mobile de personnel (PEMP), par exemple.

Grimper à partir d’une corde lancée et ancrée au lancer de sac

La branche choisie pour constituer le point d’ancrage est une branche charpentière, insérée dans un axe principal (tronc) de l’arbre. Elle doit être la plus verticale possible. Elle ne doit jamais être descendante pour éviter le glissement de la corde sur la branche et donc limiter au maximum le phénomène de bras de levier.
Toutefois, dans certains cas particuliers, notamment pour des arbres qui possèdent de puissantes branches charpentières formant des plateaux (tel le cèdre), l’ancrage pourra être effectué sur une branche insérée dans une charpentière. Le point d’ancrage choisi ne doit pas être trop élevé afin de permettre le contrôle visuel de sa qualité.

La corde utilisée pour grimper est hissée et mise en place sur le point d’ancrage à l’aide d’une cordelette lancée au sac (petit sac).
Deux solutions de prévention peuvent être mises en œuvre :
• la charpentière qui a un diamètre minimum de 15/20 centimètres est choisie de
telle sorte qu’un point d’ancrage secondaire puisse se substituer au point-17-d’ancrage principal, avant que la chute du grimpeur n’excède 1 mètre (deux exemples de solution sont présentés ci-après) ;
• la charpentière choisie présente un diamètre « surdimentionné », excédant significativement le diamètre requis ci-dessus.

Il est rappelé que si le grimpeur utilise des poignées ascensionnelles, ces dernières doivent impérativement être mises en œuvre de telle sorte qu’il puisse descendre rapidement de l’arbre, de façon autonome ou commandé du sol par l’homme de pied [notamment en cas d’ascension sur un brin de corde, (par exemple, grimpé alternatif ou utilisation d’une poignée à pompe)]. Exemple n° 1 de solution : point d’ancrage situé au dessus d’un point d’ancrage de substitution L’axe principal de l’arbre présente plusieurs fourches constituées par des branches charpentières (principales) susceptibles de constituer un point d’ancrage intermédiaire correct. Le choix de l’opérateur se porte sur une fourche située à un mètre au maximum au dessus d’une seconde fourche qui fera office de point d’ancrage de substitution en cas de défaillance de la première. La corde d‘accès doit évidemment être positionnée de telle sorte qu’elle glisse le long du tronc et qu’elle soit effectivement arrêtée par la fourche de substitution.

abaca élagage environnement

 Grimper selon la technique traditionnelle

Sur un arbre dont le tronc est branchu, le grimpeur monte de branche charpentière en branche charpentière en s’aidant de ses mains et de ses pieds et, en alternance, de la corde de travail et de la longe de maintien. Ainsi, il est en permanence assuré par l’une ou l’autre. Ce mode d’ascension lui permet d’apprécier de près ou d’assez près la qualité de ses points d’ancrage successifs. Cette technique permet d’effectuer la totalité d’une ascension mais aussi de la terminer après avoir quitté une échelle ou une plate forme élévatrice mobile de personnel (PEMP), dans les conditions présentées au paragraphe suivant. Elle est couramment mise en œuvre en fin d’ascension pour accéder au site de l’ancrage principal (définitif). Les modes opératoires décrits ci-dessus, tant pour l’ascension à la corde que pour le grimper en traditionnel, respectent l’état de l’art actuel.

Ascension au moyen d’équipements de travail (échelle, plate-forme élévatrice mobile de personnel)

Les techniques d’ascension sont éprouvantes et l’utilisation, si possible, d’équipements de travail tels que des échelles ou des PEMP permet, en restreignant ou en supprimant la phase d’ascension, d’alléger la charge physique subie par le grimpeur et ainsi de limiter sa
fatigue.

Les échelles

L’utilisation d’une échelle doit faire l’objet d’une attention particulière, le tronc ou la branche d’appui n’étant ni plan, ni régulier.
Avant d’utiliser l’échelle, le grimpeur devra :
• la stabiliser en pied par l’utilisation de dispositifs de fixation ou de calage ;
• respecter les règles d’inclinaison de l’échelle (la distance du pied de l’échelle à la
verticale devant être comprise entre le tiers et le quart de la longueur de l’échelle) ;
• veiller à ce qu’elle dépasse d’environ un mètre le point où elle donne accès ;
• ne monter qu’après s’être assuré en ancrant la corde de travail (rappel), dans
l’arbre.

Les plates-formes élévatrices mobiles de personnel (PEMP)

Une PEMP est normalement une plate-forme de travail et non pas un moyen d’accès car elle n’est pas conçue pour permettre à l’opérateur de sortir de celle-ci quand elle se trouve en élévation. Néanmoins, elle peut, exceptionnellement pour ce type de travaux, se contenter d’élever le grimpeur pour lui permettre de :
• choisir le point d’ancrage ;
• le mettre en place ;
• s’assurer à ce point d’ancrage ;
Ce n’est qu’après avoir réalisé cet assurage que l’opérateur pourra quitter la plate-forme par abaissement de celle-ci, puis évoluer dans l’arbre. Ce mode opératoire exige que la PEMP soit manœuvrée, de la plate-forme elle-même, par une seconde personne, titulaire d’une autorisation de conduite. Si la PEMP est équipée d’autres commandes, notamment au niveau du sol, les commandes de la plate-forme doivent être prioritaires.

Travaux en hauteur abaca elagage environnement

 Le déplacement dans le houppier

Le déplacement dans le houppier, les phases de travail et de descente de l’arbre sont exécutés corde de travail (rappel) ancrée par une fausse fourche, au point d’ancrage principal (définitif). La fausse fourche est installée sur une branche charpentière la plus verticale possible, insérée dans l’axe ou un axe principal de l’arbre. A titre exceptionnel, notamment sur les arbres qui ont un port en plateau (par exemple les cèdres), une charpentière particulièrement puissante peut être assimilée à un axe. La fausse fourche, si elle est équipée d’un dispositif étrangleur, peut être installée directement sur l’axe ou sur un axe principal de l’arbre, donc directement sur le support de l’ancrage.

Pour faciliter les déplacements, le point d’ancrage définitif est généralement situé le plus haut possible dans le houppier. Il doit présenter toutes les garanties de résistance que l’opérateur est à même d’apprécier puisqu’il se trouve à sa hauteur lorsqu’il le choisit. Ce point d’ancrage principal (définitif) doit être choisi de telle sorte que s’il cède, le grimpeur ne tombe pas de plus d’un mètre. -21- Parmi les exemples donnés ci-après, les 3 premiers sont les plus utilisés, car les plus simples à mettre en œuvre. Les deux derniers, même s’ils apparaissent comme plus complexes témoignent de la diversité des mesures de prévention conformes qu’il est possible de mettre au point.

Mesures de prévention contre les chutes :

Une fois que l’opérateur est stabilisé, un moyen de sécurité complémentaire ayant un point d’ancrage indépendant doit être utilisé, de telle sorte que si l’un des dispositifs casse, l’opérateur, muni de son équipement de protection individuelle, soit retenu ».

Lorsque l’opérateur se stabilise pour travailler, l’un des risques auquel il est exposé est le sectionnement de la corde de travail (rappel). Un moyen complémentaire de sécurité ayant un point d’ancrage indépendant doit le retenir. Ce point d’ancrage est un point d’ancrage
qualifié de complémentaire. En cas de rupture de ce dispositif, l’opérateur sera assuré par sa corde de travail (rappel)
ancrée conformément aux dispositions de l’alinéa premier précité de l’article 2 de l’arrêté.

La longe de maintien peut constituer un moyen complémentaire de sécurité au sens del’alinéa précité si elle est ancrée.
Elle l’est dans les cas suivants :
– l’opérateur entoure un tronc ou une branche en passant la longe par une fourche.
– L’opérateur entoure le tronc ou la branche avec sa longe rendue étrangleuse (ses deux brins passent, sans se croiser, dans un mousqueton ou l’un des brins passe dans un mousqueton et l’autre est relié à ce dernier par un nœud, supra point II.1.2).
– L’opérateur ancre sa longe au dessus de lui à une branche suffisamment résistante le long de laquelle elle ne pourra pas glisser (branche horizontale ou sensiblement horizontale).

Nota : la longe qui entoure la branche sur laquelle évolue l’opérateur ne peut être considérée comme un moyen de sécurité complémentaire dans la mesure où la chute libre excèderait un mètre. Dans cette hypothèse, la longe ne peut que permettre au grimpeur de
garder son équilibre.

La technique du double rappel

Cette technique permet de s’ancrer sur deux points d’ancrage différents. Elle peut être mise en œuvre à l’aide de deux cordes, équipées chacune d’un nœud autobloquant ou à l’aide de la seule corde de travail, comme précisée ci après.

La corde de travail (rappel) est équipée de deux boucles. Chacune des extrémités est passée (avec ou sans fausse fourche) sur une fourche située en position haute par rapport au grimpeur. Les deux fourches sont installées sur des axes différents de l’arbre présentant toutes les garanties de résistance. Chaque brin de la corde est relié à l’EPI de maintien au travail en point central et les brins
longs sont équipés chacun d’un nœud autobloquant. Bien qu’exécuté avec la même corde, en l’occurrence la corde de travail, (rappel), il s’agit
bien d’un système complémentaire de sécurité puisque la défaillance d’un brin ne provoque pas, du fait de la présence de nœuds autobloquants, la défaillance de l’autre brin qui est ancré de manière indépendante.

Mesures de prévention contre les chutes pendulaires

Les risques dus aux chutes pendulaires ne sont pas expressément visés par les dispositions de l’arrêté du 4 août 2005. Elles doivent néanmoins être prises en compte. Le grimpeur exécute un pendule ou un mouvement pendulaire lorsqu’il se trouve en
suspension sur sa corde et qu’il n’est pas situé à la verticale du point d’ancrage. Dans cette situation, il atteint la vitesse maximale induite par le pendule en rejoignant la verticale. S’il existe un obstacle sur sa trajectoire, le plus souvent le tronc de l’arbre, il est communément admis qu’un angle de renvoi du rappel supérieur à 45° ne lui permet plus de contrôler sa chute, par un amorti des jambes. L’angle de renvoi du rappel est l’angle formé par l’aplomb de la verticale du point d’ancrage et la ligne matérialisée par la droite tirée entre le point d’ancrage et le grimpeur. Au delà d’une valeur d’angle de rappel de 45°, le grimpeur doit donc être assuré contre les chutes pendulaires. Parmi les solutions existantes, il peut installer un double rappel réduisant à une valeur inférieure à 45 ° l’angle de renvoi. Il peut aussi utiliser sa longe de maintien. Dans le cas particulier de la progression en  bout de branche, il peut utiliser en alternance
son double rappel et sa longe de maintien. 

 Mesures de prévention contre les chutes lors des travaux de démontage d’arbres

Ces travaux consistent à tronçonner le houppier branche par branche en commençant par les branches basses puis de débiter le fût par billons. Les spécifications de l’arrêté du 4 août 2005 tant en ce qui concerne la progression dans l’arbre que la stabilisation au poste de travail sont applicables. Le démontage du houppier n’exige pas de solutions différentes de celles qui peuvent être adoptées lors des autres interventions dans les arbres. Les indications données aux points III.1, III.2, III.3 supra sur les objectifs à atteindre et les exemples de solutions sont
transposables.
Lorsqu’il s’agit de travailler sur le fût pour le débiter, la solution suivante constitue un exemple de solution :
– la corde de travail (rappel) est installée de telle sorte qu’elle étrangle le fût : en l’occurrence elle est passée dans une fausse fourche étrangleuse, installée sur le tronc à une hauteur se situant entre les cuisses et les genoux du grimpeur.
– l’ancrage complémentaire est constituée par la longe de maintien rendue étrangleuse du fait que ses deux brins passent dans un mousqueton . Ce dernier peut être relié à la longe par un nœud autobloquant permettant aux brins de la longe de s’écarter suffisamment si le tronc est de section importante. Dans une phase de secours, ce nœud peut être coupé aisément pour dégager le grimpeur et le secourir . maintien armé, en tension. A l’inverse, le montage permet une intervention aisée puisqu’il suffit de trancher le nœud autobloquant reliant le mousqueton à la longe.
L’un des risques majeurs en démontage d’arbre est la chute du fût lui-même. Si le diagnostic initial de l’état sanitaire de l’arbre conclut à l’impossibilité de démonter l’arbre, des moyens de protection collective devront être mis en œuvre. A défaut, l’intervention pourra se dérouler à partir de points d’ancrage installés dans des arbres voisins. Il est recommandé d’utiliser une longe armée d’un câble d’acier si le risque de coupe est important, en cas de démontage d’arbres surtout lors du billonnage du fût car la longe est particulièrement exposée. Elle peut notamment passer par dessus le billot en cours de tronçonnage. Toutefois, le renfort en acier ne protège contre le sectionnement par la scie à chaîne ou la scie à main qu’en cas de contact fortuit, de courte durée et longe hors tension. 

 Interdiction du travail isolé

Lorsqu’il est fait usage d’équipements de protection individuelle de maintien au travail et de prévention des chutes, le travail isolé est interdit en application de l’article R.233-13-37 dernier alinéa du code du travail. A titre de rappel, le travail isolé d’un salarié équipé d’un
système d’arrêt de chute est interdit en application de l’article R 233-13-20 du code du travail.
Le respect de ces dispositions est impératif dans la mesure où le grimpeur doit pouvoir être secouru dans un temps compatible avec la préservation de sa santé et de sa vie.

Un grimpeur peut rapidement se trouver dans une situation lui interdisant de descendre seul de l’arbre, en cas, par exemple, de malaise, de blessure par une scie à chaîne ou à main, de piqûres multiples par des abeilles, des guêpes, des frelons, de réactions allergiques etc. En outre, une urgence vitale absolue apparaît s’il perd connaissance et reste pendu inerte dans son équipement de maintien au travail et de prévention des chutes. Du fait du « syndrome du baudrier » ou « syndrome du harnais », le pronostic vital peut être engagé à partir d’un délai de 7 minutes environ.
Le temps d’intervention des secours publics étant largement supérieur aux délais requis pour une indispensable intervention, la ou les personnes présentes doivent donc être à même d’assurer elles-mêmes les secours, c’est à dire d’accéder au blessé et de le redescendre. La seconde personne requise doit donc être qualifiée et expérimentée, au fait des techniques de secours et disposer des outils et EPI appropriés.
Ce qui précède peut rendre nécessaire l’installation d’une corde d’accès différente de la corde de travail afin de faciliter l’ascension des secouristes. Cette corde doit être ancrée suffisamment haut pour être efficace.

Par ailleurs, la corde de travail doit toujours être d’une longueur telle qu’elle permette un retour au sol. Il est de même vivement recommandé qu’un « kit de secours » composé de quelques équipements permettant des interventions en hauteur soit disponible sur le chantier. De même chaque grimpeur devrait être équipé d’un sifflet d’alerte et d’une poulie qui puisse permettre de gérer rapidement une descente assistée en cas d’accident.

 Formation

Comme l’illustrent les développements ci-dessus, les travaux dans les arbres au moyen de cordes exigent des opérateurs une technicité et un savoir faire particuliers. Leur formation à la sécurité, indissociable de leur formation professionnelle, requiert la plus grande attention. -29- L’article 3 de l’arrêté du 4 août 2005 précise que la formation prévue au f de l’article R 233-13-37 du code du travail qui traite de l’utilisation des techniques d’accès et
de positionnement au moyen de cordes et qui ouvre la possibilité de travailler à une seule corde, doit porter sur l’ensemble des phases suivantes
• reconnaissance de l’arbre et des points d’ancrage permettant d’assurer la progression du travailleur, compte tenu de la tâche à effectuer ;
• choix du mode opératoire, de l’équipement et des points d’ancrage adaptés à l’architecture de l’arbre,
• organisation de la progression
• organisation des secours.
Ces dispositions particulières s’insèrent dans le cadre des obligations générales de chaque employeur d’assurer la formation à la sécurité de ses salariés en application, notamment des articles L.231-3-1, R.231-34, R.231-36, R.231-37, R.231-43, R.231-44 du code du travail.
La formation à la sécurité pratique et appropriée, organisée et financée par l’employeur, a, notamment, pour objet
– de façon générale, d’instruire le salarié des précautions à prendre pour assurer sa propre sécurité et, le cas échéant, celles des autres personnes occupées dans l’établissement ;
– Pour l’exécution du travail, d’enseigner au salarié à partir des risques auxquels il est exposé, les comportements et les gestes les plus sûrs en ayant recours, si possible à des démonstrations, de lui expliquer les modes opératoires retenus. En outre, l’utilisation des équipements de protection individuelle doit donner lieu aux actions particulières d’information et de formation prévues par les articles R.233-43 et R.233-44 du code du travail.

Source:  Agriculuture.gouv.fr